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Encore une planchette me direz-vous !...

La conception de ma première planchette équatoriale n'est pas réalisable par le plus grand nombre... Usinages complexes, machines-outils nécessaires. Alors j'ai décidé de réviser ma copie et j'ai remis l'ouvrage sur le métier.

         
A gauche ma première planche équatoriale et à droite la nouvelle réalisation montée sur un pied photo.

Cette fois-ci le cahier des charges est plus sévère sur la simplicité de réalisation en maintenant une bonne autonomie.

Les critères suivants ont été retenus : Réalisation rapide 15 à 40 heures de travail suivant le modèle et les options choisis. Pas de piles ou de branchement électrique pour utiliser la planchette. Plage d'utilisation relativement longue (plusieurs heures). Très grande autonomie (plusieurs nuits complètes sans problème). Pas d'usinages complexes à réaliser. Utilisation de matériaux simples avec plusieurs solutions en fonction du matériel et des outils à disposition. 3 versions possibles : Sur pied photo, en autonome avec un trépied intégré ou sur un pied fixe. Réglage en latitude de 30 à 60° sur pied fixe adaptable pour d'autres plages de latitudes.

Pour répondre au premier critère, j'ai retenu l'utilisation d'un commutateur horaire comme moteur d'entraînement. Cet appareil est utilisé par EDF ou tout autre distributeur d'énergie électrique. Il est possible d'avancer ou de retarder le mécanisme d'horloge de ce système. Dans notre cas, il faut retarder de 3 minutes et 56 secondes par 24 heures. En effet, la Terre tourne sur elle même en 23 heures 56 minutes et 4 secondes. Un dispositif dont je ne connais pas les valeurs de réglages est présent. J'attends donc de terminer la planchette pour effectuer les essais directement sur le ciel. Mais commençons par le commencement, voici la bête...


Le commutateur horaire EDF qui va servir de moteur à la planche équatoriale.